mercredi 10 mai 2017

6 adaptions de votre intérieur pour rendre votre enfant autonome

Fiche pratique

« C’est moi qui m’aide »

Pour répondre au besoin de l’enfant d’agir par lui-même, il va falloir adapter des objets et des meubles, de votre logement, à la taille et aux besoins de votre enfant.

• La penderie :

-Fixer si possible une 2ème tringle, très basse, pour que votre enfant puisse y placer son manteau.
-Il faudra alors à côté, une table basse (ou un espace au sol suffisant) pour étaler le vêtement et y placer le cintre (petit). Pendre un blouson sur un cintre, ce n’est pas facile mais les petits aiment la difficulté…

• Les porte-manteaux :

-En placer quelques uns très bas dans l’entrée, dans sa chambre ou dans un placard. Pour trouver la bonne hauteur, accroupissez-vous à la hauteur de la tête de votre enfant, à partir de l’âge de la marche. Vous allez être étonné. Profitez-en pour regarder votre logement à cette altitude peu élevée, c’est très instructif…
-Pour faciliter le mouvement, coudre un cordon à l’intérieur du vêtement, en haut du dos, pour le suspendre.

• Petit banc et tablette :

-Près du porte-manteaux, vous pourrez installer un miroir et une petite tablette ou étagère à sa hauteur, avec une brosse ou un peigne pour que votre enfant apprenne à se coiffer tout en développant son « schéma corporel ».
-Vous pourrez aussi placer un petit banc ou une « marche » où votre enfant pourra s’asseoir pour mettre ses chaussures (à scratch…), ses chaussons ou ses bottes (on pourra aussi installer ou fabriquer un tire-bottes).

rangement2

• Vêtements :

-Les choisir ou les confectionner pour qu’ils soient faciles à mettre et à enlever seul. Privilégier scratchs et élastiques plutôt que boutons et fermetures éclair.
-Evitez de mettre une robe à votre petite fille si elle aime marcher à 4 pattes (attendre qu’elle marche pour les élégances…)
-Evitez de mettre une salopette à votre enfant qui apprend à devenir propre et à s’habiller tout seul, pas de bretelles non plus…
-La nuit, votre enfant se découvre, préférez la « turbulette » à la couverture ou la couette.
-Les enfants adorent avoir des poches pour y ranger leur mouchoir ou leurs trésors (comme un petit objet « transitionnel » offert par papa ou maman et qui sera pour lui un cadeau précieux).
-Coudre les moufles ou les gants à un élastique qui doit mesurer la longueur du bras de votre enfant + la largeur du dos + l’autre longueur du bras + quelques cm. Vous pourrez également coudre un petit cordon pour relier le bonnet au manteau et éviter ainsi pertes et minutes.

• Séchoir à linge :

-Si vous utilisez de temps en temps un fil à linge plutôt qu’un sèche-linge, donnez à votre enfant la grande joie de vous imiter. Pour cela fixez un fil à linge beaucoup plus bas que le vôtre, dehors, dans la salle de bain, dans la lingerie ou dans la chambre (on retirera alors le fil ou la ficelle dès que le linge sera sec jusqu’à la prochaine séance de « travail »).Vous pourrez aussi proposer une petite marche si le fil est encore trop haut pour votre enfant.
-Donnez un petit seau à votre enfant rempli de mouchoirs ou gants de toilette, vêtements de petite taille ainsi qu’une boîte de pinces à linge et confiez-lui ce travail. Le travail des pinces à linge est un excellent ex de motricité fine préparant à l’écriture.

• Rangement des vélos :

-Prendre une bûche et calez-y la pédale du vélo, comme sur un trottoir ;
-Disposez les bûches en biais le long d’un mur pour que cela soit facile d’accès sans prendre trop de place. Autant de bûches que de vélos.

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vendredi 5 mai 2017

Pour avoir des enfants heureux tout se joue avant 6 ans

En matière d’éducation, tout se joue avant 6 ans 

Votre rôle de parent :

Être Parent est un apprentissage permanent.

Ce qui est à acquérir, me semble-t-il, c’est « le sens de l’enfant » en renouant avec l’enfant qui est en nous et qui peut nous servir de guide.

Être Parent, c’est aussi tout un art qui part de notre instinct et qui ne pourra s’exercer pleinement que si nous apprenons à connaître le développement psycho-affectif de l’enfant, c’est-à-dire la façon dont il grandit et se construit.

Je suis tout à fait convaincue que ce sont les cinq premières années qui vont compter le plus dans ce développement à la fois émotionnel et intellectuel. Elles sont déterminantes. Ce sont les fondations de son être, les bases sur lesquelles il va pouvoir construire sa personne et ancrer tout son potentiel.

Au moment où l’enfant atteint ses 6 ans, les structures essentielles de sa personnalité sont en place.

Au cours de ces 6 premières années, l’enfant va passer par différentes étapes de développement qu’il franchira à sa façon et à son rythme qui est à respecter. Chacune de ces étapes assure une base solide pour aborder la suivante comme les étages d’une maison.

enfant intelligent

Dans cette construction votre rôle est capital. Il va s’agir d’aider votre enfant à acquérir une image positive de lui-même, un « concept de soi » solide. Cela démarre dès les premiers jours de la vie et va s’articuler autour de 4 grandes étapes :

Les quatre grandes étapes de construction de votre enfant :

  1. Le 1er âge : 0 à 12 mois

Entre 0 et 1 an, votre enfant va former sa vision fondamentale de la vie. De ce stade dépendra sa sécurité intérieure, base de la confiance profonde qu’il aura ou non en la vie et plus tard en lui-même. Pour cela il faudra satisfaire ses besoins vitaux : chaleur, nourriture, sommeil, protection, contacts physiques…

  1. Les 1ers pas : Entre 1 an et 2 ans

Entre 1 an et 2 ans, votre enfant va construire la confiance en sa personne propre. Soit il sera sûr de lui-même, soit il doutera. C’est une période d’apprentissage et d’exploration où le langage va se développer.

  1. La 1ère opposition : Entre 2ans et 3 ans

C’est une étape de transition et de déséquilibre où votre enfant va acquérir la conscience de lui même en tant qu’individu .C’est une période de différenciation et d’individuation qui va passer par le « NON » et soulever la question de la discipline.

Le langage entrera vraiment dans sa phase active, c’est l’âge des « Pourquoi ? ».

La propreté va s’acquérir.

  1. L’âge préscolaire : Entre 3 ans et 6 ans

Les années impaires (3 et 5 ans) vont être des périodes d’équilibre tandis que les années paires seront plus difficiles.

La sociabilité va se mettre en place avec la séparation progressive entre vous et lui.

Il va découvrir qu’il appartient à un sexe particulier et poser des questions sur la sexualité, c’est une étape d’identification sexuée.

Les techniques fondamentales d’apprentissage vont se mettre en place.

 

Je consacrerai un article pour chacune de ces 4 grandes étapes de construction auxquelles j’ajouterai des « fiches techniques » qui vous donneront des idées concrètes de développement à appliquer.

 

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lundi 1 mai 2017

Echapper à la routine dans le couple avec un rendez-vous par mois

La vie quotidienne, si nous n’y prenons pas garde, nous happe dans une routine dangereuse qui est un véritable piège pour notre couple. Nous sommes, malgré nous, pris dans un rythme souvent effréné, entre notre travail professionnel, notre rôle de parents, nos obligations matérielles diverses et, de plus en plus, entre le temps énergétivore passé sur notre ordinateur et/ou les différents écrans.

Que reste-t-il pour notre Amour ? Notre couple ?

Pour que la relation reste vivante, cultivons-la !

Accordons-nous régulièrement, des temps ensemble pour faire le point avec notre conjoint sur les questions essentielles de notre vie.

Offrons-nous ce vrai cadeau, un « tête à tête », pour souffler, se poser, pour se regarder, pour s’écouter, un rendez-vous !

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Comment

s’y prendre ? :

Convenir ensemble du moment le plus propice pour chacun et du lieu.

Chacun  tour à tour, écoutera l’autre s’exprimer dans le respect mutuel :

  • Laisser parler l’autre jusqu’au bout, sans l’interrompre, sans juger, sans critiquer.
  • Pour cela, utiliser le « JE » (« J‘ai été heureux de… ou « J’ai été blessée quand… ») qui, contrairement au « TU », permet d’exprimer son ressenti sans accuser.
  • Aborder avec tact et respect les sujets sensibles.

Il sera possible aussi d’agrandir le champ de réflexion et de s’interroger sur :

  • Nous même, sur nous deux (qualité de la relation de couple, nos attentes, nos efforts, nos progrès)
  • Nos enfants (éducation, santé, caractère, difficultés, besoins, décisions)
  • Nos familles (parents, grands-parents, petits-enfants, belle-famille)
  • Nos amis
  • Notre vie professionnelle (inquiétudes, projets, collègues, décisions)
  • Nos engagements
  • Nos loisirs (vacances, sports)

A l’issue de chaque rendez-vous, pensez à vous remercier mutuellement et à vous «  câliner » en paroles ou en actes.

 

Conclusion

Ne laissons pas l’urgent prendre le pas sur l’important !

Faisons le point, dégageons nos priorités, mettons des choses en place, décidons, bougeons, changeons !

Je vous propose de prendre rendez-vous, dès maintenant,  tout de suite, et de bloquer, de façon sacrée, une date par mois, où vous vous retrouverez ensemble pour un moment privilégié de qualité. Cela vous permettra de prendre conscience des problèmes ou des manques et de réajuster au fur et à mesure.

Prenez-vite Rendez-vous !

 

Pour aller plus loin : « le devoir de s’asseoir »

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mardi 25 avril 2017

10 rituels pour passer à autre chose après un divorce

Notre société a beaucoup changé et peu à peu nous avons éliminé tout ce qui touche à la mort, au deuil, à la séparation.

Les rites civils, religieux, traditionnels sont ainsi devenus de plus en plus absents de notre vie alors qu’ils sont indispensables. Ils permettent, en effet, de donner du sens à certains évènements de la vie, notamment toutes les situations de passage (naissance, puberté, mort…) et de perte, dont le divorce fait partie.

Les rites permettent également de marquer la fin de quelque chose par des actions symboliques, les rituels, qui activent fortement notre mémoire sensorielle. Ils permettent l’expression des émotions et le partage, ce qui est nécessaire aux êtres de relation que nous sommes.

Peu de rites existent aujourd’hui à propos du divorce, à nous de les inventer ! Je peux vous y aider aussi si vous en ressentez le besoin.

Voici quelques pistes d’inspiration pour créer des rituels autour du divorce :

Le rituel du faire-part de divorce

:

Il s’agit de faire une lettre ou un « faire-part » de divorce pour informer tous ceux qui, de près ou de loin, faisaient partie de la vie du couple. Chacun apportera ses idées ou ses désirs, de façon ouverte et créative, exactement comme pour un faire-part de mariage ou de décès.

Pour arriver à cette étape, mieux vaut attendre que la colère contre l’autre ait pu être exprimée et que le climat soit suffisamment apaisé pour en parler à 2, entre ex-conjoints. Cela peut être très « guérissant ».

La cérémonie du divorce :

Rituels-autour-du-Divorce2

Elle pourra se dérouler dans une chapelle ou un lieu neutre de rencontre : salle privée, hôtel, chez des amis commun (hors famille), dans la nature …

Vous choisirez un maître de cérémonie, un ami, ecclésiaste, thérapeute…Ensemble, vous pourrez choisir des textes, poèmes, musiques qui ponctueront la cérémonie.

Chacun des conjoints préparera pour cette occasion une lettre personnelle dans laquelle il aura écrit ses peines, ses souffrances, ses regrets, ses frustrations, endurées pendant le mariage.

Le rituel de la dissolution de l’union

:

Prévoir une coupe métallique et des allumettes.

Le maître de cérémonie lira un texte ou une prière avant de procéder à la dissolution de l’union des deux conjoints en brûlant leurs lettres personnelles préparées à l’avance, symbole de la transformation de leur vie de l’état de couple à celui de personnes séparées.

Le rituel de désengagement

:

Chaque conjoint dira à l’autre la fin de son engagement et le début d’une nouvelle relation basée sur le respect.

Le rituel des alliances

:

On retire les alliances, symbole d’union, et on fait le projet de les remettre à un bijoutier afin d’en faire un petit bijou pour chacun des enfants. On peut également avoir fait cela avant et on remettra alors à chaque enfant ce bijou, symbole de l’amour de ses deux parents.

Le rituel du ruban

:

Les enfants du couple se placent entre leurs deux parents qui leur disent qu’ils ne sont pas responsables de leur séparation et qu’ils s’engagent mutuellement à cultiver leur amour pour eux.

Un long ruban entoure la mère et ses enfants puis le père et ses enfants, puis la mère et le père. En musique, on procède alors à la rupture du ruban que l’on coupe uniquement entre les deux parents, seul lien coupé ; les enfants restant liés à leurs deux parents.

Le rituel de l’arbre

:

On peut aussi choisir de planter un arbre ensemble, symbole de vie, pour tout ce qui a été vécu et construit ensemble et qui va fructifier.

Conclusion

: toutes ces actions sont symboliques. Elles connectent au passé, définissent le présent et montrent le chemin du futur. Elles sont « constructives » car elles facilitent le travail de deuil  qui suit le divorce et permettent le lâcher prise.

Pour en savoir plus : « Lâcher prise » de Rosette POLETTI et Barbara DOBBS

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mardi 18 avril 2017

4 moyens pour dire à votre enfant que vous l’aimez

Pour qu’un enfant  soit heureux, se développe et s’épanouisse pleinement, il a besoin avant toute chose de se sentir aimé de façon inconditionnelle et sans réserve. C’est un besoin vital. Il doit savoir que vous l’aimez et l’aimerez quoiqu’il fasse. Le défi consiste à savoir comment manifester cet amour à votre enfant.

Pour répondre à cette question, je m’inspire d’un médecin américain, Ross Campbell, qui a su trouver quatre moyens extrêmement simples, il suffit d’utiliser :   le contact visuel, le contact physique, l’attention concentrée et la discipline aimante (à ne pas confondre avec la punition…).

 

Aimer par le contact visuel

Le contact visuel, c’est regarder directement votre enfant dans les yeux. Ce contact est vital. Il sera d’autant plus agréable et efficace s’il est accompagné de  sourires et de mots agréables.

Il ne doit pas être réservé aux circonstances positives sinon il serait « conditionnel ». Attention également à ne pas utiliser ce contact uniquement pour donner des ordres ou faire des critiques, ce serait une erreur car votre enfant vous verrait alors de façon négative. Attention encore à ne pas éviter le contact visuel de façon volontaire pour punir l’enfant car cela pourrait être désastreux.

Les yeux d’un enfant commencent à fixer les objets entre deux à six semaines. Le bébé s’efforcera alors de chercher d’autres yeux qu’il fixera pour se nourrir émotivement et affectivement.

Les enfants apprennent par imitation. Si nous donnons à un enfant un contact visuel soutenu, aimant et positif, il fera la même chose et sera capable de s’affirmer et  susceptible d’acquérir estime et confiance en lui.

 

Aimer par le contact physique

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Toucher votre enfant est le moyen le plus évident de manifester votre amour : baisers, étreintes, caresses, prendre sa main, l’ébouriffer, lui mettre la main sur l’épaule…Là encore, ce besoin est simple et vital et il est dommage de constater que de nombreux parents ne touchent leur enfant que lorsque cela est vraiment nécessaire (pour les aider à s’habiller, se laver…) ou qu’ils abandonnent les contacts au fur et à mesure que l’enfant grandit. Or, l’enfant, tout comme l’adulte d’ailleurs, a besoin d’être touché pour sentir qu’il existe, qu’il est reconnu et aimé, et cela aussi bien par sa mère que par son père.

Il est très important de donner ce contact aussi bien aux garçons qu’aux filles. Souvent d’ailleurs, ils en ont encore plus besoin qu’elles. En grandissant ils auront en effet besoin de contacts « virils », jeux de mains, prises, placages ou bagarres simulées de boxe et de lutte.  Le besoin de contact physique d’un garçon ne cesse jamais. C’est une façon de leur accorder une attention aussi authentique que les baisers et les caresses, même si cela ne remplace pas cette  première forme d’affection.

Chez les filles, le besoin de contacts physiques tendres augmente avec l’âge et atteint son paroxysme vers l’âge de onze ans, âge critique car elles ressentent un besoin très fort de recevoir des contacts visuels très abondants, une attention soutenue et des contacts physiques venant surtout du père, afin de se préparer à l’adolescence en acquérant une image de soi et une identité sexuelle positives qui leur permettront de s’accepter en tant que femme. A vous de jouer les pères ! Vous pouvez vraiment aider votre fille à s’accepter en lui montrant que vous l’acceptez vous-même en lui donnant l’affection nécessaire avec les 4 principes développés ici.

 

Aimer par l’attention concentrée

L’attention concentrée consiste à donner à votre enfant une attention totale, de façon à ce qu’il se sente unique et spécial, complètement aimé et considéré et qu’il ressente sa valeur profonde puisque vous lui montrez, en prenant du temps avec lui, qu’il est digne d’intérêt et qu’il est votre priorité.

Soyez, en effet, capable de faire la différence entre l’urgent et l’important et organisez- vous pour planifier votre temps. Vos enfants vont grandir tellement vite !. Lorsqu’un enfant sent qu’il est « tout seul » avec sa mère ou son père ou qu’il l’a « tout à lui » et qu’à ce moment, il est « la personne la plus importante au monde pour vous, le but de l’attention concentrée est atteint. C’est un besoin essentiel pour chaque enfant.

1) Mettez du temps de côté pour être avec lui « tout seul »

2) Planifiez ce temps  pour chacun de vos enfants sans privilégier celui ou ceux qui attirent le plus l’attention. Chaque enfant a les mêmes besoins. L’enfant peu exigeant est particulièrement vulnérable pour cette raison ce qui risque de poser des problèmes tôt ou tard.

Ce temps peut être très court, quelques minutes, mais ces minutes peuvent faire des miracles ! C’est, en effet, le moyen le plus puissant de remplir ou de garder rempli, le « réservoir affectif ».

 

Aimer par une discipline aimante

Il faut contrôler la conduite d’un enfant de manière la plus intentionnée et la plus affectueuse possible.

1)    Pratiquez l’écoute active

L’écoute active, c’est écouter un enfant de façon à ce qu’il se sente compris.

2)    Donnez des encouragements

3)    Cherchez ce dont il a besoin

       En particulier si votre enfant se conduit mal, ne le punissez pas mais demandez-vous plutôt, ce dont il a besoin : contact physique ? Visuel ? Attention concentrée ? C’est probablement que son « réservoir affectif » est vide et qu’il a besoin d’être rechargé.

4)    Distinguez sa personne de ses actes

       Aimez-le, même si vous n’aimez pas ce qu’il fait.

5)    Donnez-lui des responsabilités

6)    Soyez ferme sans être désagréable

7)    Demandez au lieu d’ordonner

8)    Pardonnez et excusez-vous

Pardonnez et excusez-vous si vous sentez que votre punition a été inappropriée, voire disproportionnée. La punition doit toujours être proportionnelle à la faute et adaptée à l’âge de l’enfant. .Après la punition, alors que votre enfant pleure, laissez-le seul tout en restant à proximité. Attendez que les pleurs cessent puis donnez à votre enfant une abondance de contacts visuels et physiques pour le rassurer et qu’il se sente aimé.

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mardi 11 avril 2017

Quand et comment partager une activité avec votre enfant ?

Partager une activité avec votre enfant c’est lui témoigner une attention concentrée afin qu’il se sente aimé et lui permettre de développer son intelligence.

Prévoir de la disponibilité

« Rien de grand ne se fait sans prendre du temps ».Consacrez chaque jour un moment, même très court si vous travaillez, pour partager une activité avec votre enfant et vivre un moment privilégié. Pour les mères au foyer, vous pouvez choisir de faire une sorte de rituel, par exemple de pratiquer votre activité après la sieste du matin et de l’après midi. Outre les progrès que fera votre enfant et qui vous donneront plaisir et fierté à tous les deux, vous lui témoignerez de la sorte une attention de qualité qui lui donnera le sentiment d’être important, reconnu et de se sentir confiant et heureux.

Choisir le bon moment

Quand on propose une nouvelle activité, un nouveau jeu ou nouveau travail à un enfant, il ne faut pas le faire n’importe quand et n’importe où. Il y a, en effet, des moments où l’enfant est plus disponible et réceptif qu’à d’autres. Il ne doit ni avoir faim, ni être fatigué. Il faut une ambiance calme et sereine pour vous  comme pour lui. Si vous avez quelque chose d’urgent à faire ou si vous êtes contrarié(e) ou en colère, remettez à plus tard ou au lendemain. De même, si votre enfant n’est pas intéressé, rangez le jeu et remettez à plus tard.

Quand-et-comment-partager-une-activité-avec-votre-enfant

Faire une démonstration solennelle, lente et posée

Isolez la difficulté.

Proposez une seule chose à la fois.

Faites les choses progressivement.

Si votre enfant tend la main et veut essayer, laissez-le intervenir. S’il se trompe, ne lui dites pas «  Tu te trompes, ce n’est pas ainsi » mais : « Viens, nous allons ranger. Demain nous recommencerons ».Et le lendemain, il est probable, que l’œil, la main, l’intelligence, auront une impression de « déjà vu » et votre enfant aura beaucoup plus de chance de réussir. Pour l’enfant, ce n’est pas le résultat qui compte mais l’apprentissage, l’exercice, la répétition de cet exercice.

 

Limiter le temps

L’activité ne doit pas durer trop longtemps ( dix minutes maximum) . L’adapter à l’âge de l’enfant,  à ses capacités d’attention et à son intérêt.

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mercredi 5 avril 2017

La violence verbale et psychologique dans le couple

Comment repérer la manipulation perverse dans un couple ?

« On a tous une faille en nous par laquelle on peut être manipulé. »

Dans la vie, il est des rencontres positives et riches qui nous invitent à donner le meilleur de nous-mêmes mais il est aussi, malheureusement, des rencontres qui nous minent et qui peuvent finir par nous briser.

Un individu, peut, en effet, réussir à en démolir un autre par un processus de harcèlement moral. Il arrive même que l’acharnement se termine par un véritable meurtre psychique.

Cette forme de violence ne laisse pas de trace, elle agit sournoisement, par petites touches déstabilisantes, elle est donc difficile à prouver.

Notre société s’est longtemps montrée aveugle devant cette forme de violence indirecte, agissant dans le secret du quotidien du couple ou de l’entreprise, mais, depuis 2010, un décret pénal l’a enfin reconnue ! Désormais, la violence psychologique qui passe notamment par la parole, d’où le terme de violence verbale, est reconnue et punie par la Loi, passible de trois à cinq ans d’emprisonnement.

C’est une violence perverse qui s’exerce à différents degrés selon la « pathologie » de l’agresseur lequel sera plus ou moins pervers, utilisant systématiquement la violence verbale comme outil de destruction. La violence concerne surtout les femmes, ce sont elles les victimes dans la plupart des cas.

Qu’est-ce-que la violence verbale et psychologique dans un couple ?

La violence verbale et psychologique dans le couple

« Il s’agit d’un processus inconscient de destruction psychologique, constitué d’agissements hostiles évidents ou cachés, d’un ou de plusieurs individus, sur un individu désigné, souffre-douleur au sens propre du terme. Par des paroles apparemment anodines, par des allusions, des suggestions ou des non-dits, il est possible de déstabiliser quelqu’un, et progressivement de le détruire psychiquement » MF HIRIGOYEN « Le harcèlement moral » 2006, Pocket

Telle est la définition du docteur Marie-France HIRIGOYEN, qui emploie pour la première fois le terme de pervers narcissique en 1990.

L’agresseur s’attaque à l’identité de sa victime et lui retire toute individualité, le traitant comme un objet en prenant le pouvoir sur lui., dans une relation dominant/dominé. Cela renvoie à la notion d’abus, qui débute par un abus de pouvoir, se poursuit par un abus narcissique au sens où la victime perd toute estime d’elle-même, et peut aboutir à un abus sexuel.

Au début de la relation toxique, cela commence par un simple manque de respect qui s’exprime par de la violence verbale. Il peut s’agir de jugements, de remarques, de critiques toujours négatives, d’humour, d’ironie, de sarcasmes, de dérision. Ces mots violents vont devenir habituels et s’intensifier pour devenir des insultes, des injures, des humiliations et des menaces. Chaque mot, chaque intonation, chaque allusion va compter. Chacun pris séparément peut paraître anodin mais leur ensemble crée un processus destructeur.

La victime, à son insu, va être entraînée dans un jeu mortifère, mené par un homme en qui elle a confiance et qui agit de façon perverse, en donnant le change quand il est en société où il brille généralement et où il est apprécié.

Ce mode de relation qui vise à dénigrer et à nier l’autre progressivement, à le manipuler de façon insidieuse, subtile et permanente, est une violence perverse. On est passé de la violence verbale à la violence psychologique, véritable pathologie qui débouche sur une dépendance affective qui se met en place sur des mois ou des années.

Comment se construit le processus pervers ?

C’est un processus en trois phases qui passe par la séduction, l’emprise et la destruction.

La séduction perverse

Cette première phase peut se dérouler sur plusieurs années Elle se construit progressivement pendant les premiers temps de la relation par un processus de séduction. C’est en fait une phase de préparation à la soumission future pendant laquelle la victime est déstabilisée et va perdre petit à petit confiance en elle.

violence psychologique/seduction

Il s’agit d’abord pour l’agresseur, de la séduire en brillant, en faisant tout pour l’attirer irrésistiblement, en satisfaisant et en anticipant ses besoins, en l’impressionnant par des attentions toutes plus délicates les unes que les autres, en comblant ses attentes et ses désirs, en brillant de fantaisie, d’inventions…Tout parait magnifique et beau, trop beau… ! C’est une période d’excès où la victime « perd la tête », est grisée, enfin elle se sent aimée et prend confiance ! Tout se prépare pour l’attirer dans les filets de la dépendance, comme une proie.

Le pervers va jouer également pendant cette période idyllique, sur la fascination et sur la protection. Petit à petit, il va influencer sa victime et la manipuler en jouant sur sa sensibilité et ses vulnérabilités. Petit à petit, elle perd tout sens critique, toute possibilité de rébellion et sa liberté…

L’emprise

Il ne s’agit plus, dans cette phase d’argumenter d’égal à égal mais d’imposer, en empêchant la victime de discuter et de résister.

L’emprise, c’est la domination intellectuelle ou morale dans une relation de domination où la victime adhère. Cela peut passer par des menaces plus ou moins voilées ou des intimidations pour affaiblir la victime. Petit à petit, cela va se durcir et elle va se retrouver piégée comme dans un filet ou une toile d’araignée, tenue à disposition de son agresseur, ligotée psychologiquement, comme anesthésiée et sans conscience de l’être.

Il y a trois dimensions principales dans l’emprise :

  1. Une dimension d’appropriation par dépossession de l’autre.
  2. Une dimension de domination où l’autre est maintenu(e) dans un état de soumission et de dépendance.
  3. Une dimension d’empreinte, où l’on veut laisser une marque sur l’autre.

C’est donc une phase d’invasion psychique et de fragilisation. On est bien dans un processus pervers.

Les manœuvres de pouvoir et de contrôle sont d’abord anodines mais vont devenir de plus en plus violentes, surtout si la femme résiste car le pervers a toujours peur du pouvoir de l’autre et lutte pour conserver le sien. La victime obéit d’abord pour faire plaisir à son partenaire ou pour le « réparer » puisqu’il a l’air malheureux. Elle pense, à tort, que si elle se montre docile, il pourra mieux l’aimer et l’apprécier. Mais, petit à petit, elle obéira par peur.

Pendant cette phase, l’agresseur maintient, en effet, une tension chez sa partenaire qui équivaut à un énorme état de stress. Il ne va cesser de détruire en elle toute son estime d’elle-même en usant de différents processus destructeurs, comme le dénigrement, l’humiliation, la jalousie, le contrôle. Il va, par ailleurs, mettre en place un processus d’isolement autour d’elle réduisant à néant son réseau relationnel familial ou amical, ce qui l’affaiblira encore davantage puisqu’elle ne pourra plus disposer d’aucun soutien. Elle est entièrement à sa merci, il la tient.

La destruction

A ce stade, la souffrance est devenue constante. La victime est à bout, épuisée.

femme triste violence psychologique dans le couple

L’agresseur poursuit son travail destructeur en utilisant un mode de communication pervers. Il refuse la communication directe et le dialogue. Au lieu de relier, cette forme de communication éloigne et empêche l’échange. Sa voix est froide, blanche, monocorde, cassante. Sa parole est blessante. Il déforme le langage pour entretenir la confusion, il dit des choses contradictoires ou paradoxales, il utilise des termes savants, techniques pour que l’autre soit perdu(e) et ne comprenne plus rien. Il use du sarcasme, de la dérision, du mépris. Il ment, désoriente, se moque. Il enfonce sa victime pour garder seul la tête hors de l’eau. Pour garder le contrôle il utilise le paradoxe en disant quelque chose verbalement et le contraire dans le non verbal ou le ton employé.

Tous ces mécanismes pervers ont pour but de déstabiliser la victime, qui, en effet, va se mettre à douter de ses pensées et de ses affects. Elle doute en permanence, est dans la confusion et pense qu’elle devient folle. Il a réussi à lui montrer qu’elle ne vaut rien. Elle va s’enfoncer dans différents états selon ses ressources personnelles amoindries : le mal être, l’angoisse, la maladie, l’alcool, la dépression ou le suicide.

Quel est le profil des personnes qui sont dans la dépendance affective ?

Pour qu’il y ait dépendance affective et violence verbale et psychologique, il faut à l’origine du couple, deux personnes qui ont chacune un profil bien particulier. D’un côté, le prédateur, de l’autre la victime. Les deux ont souffert dans leur enfance d’un même manque, le manque affectif.

Le prédateur ou manipulateur :

  • Ce sont souvent des personnes qui sont fascinées par l’argent et le pouvoir.
  • Elles sont dans la séduction et la comédie.
  • Elles verrouillent toute communication.
  • Elles nient la personne qu’elle considère comme un objet.
  • Elles sont dans le déni, le défi, le délit ;
  • Elles alternent compliments et critiques simultanément, provoquant un « chaud/froid » permanent.
  • Elles s’expriment dans un sens et agissent dans un autre usant d’injonctions paradoxales, donc incohérentes, ce qui provoque doutes et confusion.
  • Elles renversent les situations, mentent et culpabilisent.
  • Elles s’octroient des droits spéciaux et s’arrangent pour être insolvables dans les procédures

La victime :

  • Ce sont souvent, à l’origine, des personnes dynamiques, créatives, affectueuses, riches d’émotions, pleines de qualités et très intelligentes.
  • Elles sont généreuses, « sauveuses », « suiveuses », dans l’abnégation d’elles-mêmes et le soutien de l’autre qui passe toujours avant elles.
  • Elles ont le cœur sur la main.
  • Elles sont vulnérables, ont peur de l’abandon et ont besoin d’être aimées et rassurées.
  • Elles ont une grande fragilité intérieure et identitaire.
  • Elles sont souvent très amoureuses et maternelles ; elles donnent trop.
  • Avec le pervers, elles sont dans le déni, le doute, la culpabilité, la honte, la passivité, le sacrifice, la soumission.

 

Quelles sont les conséquences de la violence verbale et psychologique dans le couple, sur les victimes ?

Pour la femme :

Les conséquences vont être à la fois physiques, psychologiques et sexuelles.

La femme est perpétuellement dans la confusion, le doute et surtout la peur. Elle projette en permanence comme si son agresseur était présent et dans la pièce. Il est effectivement perpétuellement dans sa tête et elle est conditionnée par les remarques qu’il pourrait dire ou ce qu’il pourrait faire. Cela provoque en elle un énorme état de stress et de fatigue physique et psychique. Elle appréhende en permanence, est sur la défensive.

La femme victime s’angoisse également beaucoup pour ses enfants et culpabilise de ne pouvoir les protéger et de leur donner l’image d’une mère et d’une femme qui n’est pas à la hauteur et qui ne réagit pas à la violence subie.

Elle devient totalement dépendante affectivement, psychologiquement et économiquement. Pour supporter, elle « se dissocie » psychiquement et s’anesthésie en consommant des médicaments ou de l’alcool, tombant là aussi dans la dépendance. La victime devient soumise, isolée, sans aucune estime d’elle-même. Elle développe des symptômes « post traumatiques » : paranoïa, cauchemars, dépression. Quand on subit des violences, on développe, en effet, soit des conduites addictives, soit des conduites d’évitement.

Physiquement, elle n’a plus de force et donc se néglige. Elle s’habille mal, ses cheveux sont sales, elle se laisse aller. Elle manifeste des douleurs chroniques et présente des maladies psychosomatiques, comme l’eczéma, le psoriasis, la fibromyalgie, l’endométriose. Ces manifestations peuvent être liées, par ailleurs, aux violences sexuelles et physiques qu’elle subit ou risque de subir. Si la sexualité a pu être au départ l’espace de pratiques nouvelles et excitantes, il est fréquent qu’elle devienne malheureusement par la suite, un espace dégradant où la victime est utilisée et considérée comme un objet. La violence physique et le viol conjugal sont bien sûr punis par la loi.

Par ailleurs, quand on subit des violences, on peut développer, ce qu’on appelle une mémoire traumatique qui va impacter profondément la victime et lui faire revivre, à l’identique, sous forme de flash-backs, de douleurs, de terreur, ce qu’elle a subi.

 

Pour les enfants :

Les enfants sont malheureux, victimes eux aussi et incapables de se protéger. Ils considèrent les agressions comme normales puisqu’ils ne connaissent pas d’autres modèles parentaux. Ils vont ressentir assujettissement envers le parent toxique et abnégation envers le parent victime. Ils vont soit s’identifier au parent le plus fort et imiter le parent toxique, soit s’identifier au plus faible et imiter le parent soumis.

Dans la fratrie, les rôles vont se distribuer différemment. L’enfant « difficile » endossera celui du rebelle pour se protéger de la perversion. L’enfant « fasciné » se mettra dans un état de sidération où il subira la perversion sans pouvoir s’en protéger. L’enfant « préféré » sera choisi par le pervers comme héritier de la perversion, il fera alliance avec son père et sera donc gratifié pour cela.

Les enfants pourront présenter les mêmes symptômes psychosomatiques et psycho traumatiques que leur mère.

Comment guérir de l’emprise et de la violence verbale et psychologique ?

Si vous vous reconnaissez dans tout ce qui est décrit dans cet article, sachez qu’il existe une solution : la rupture. Vous y avez sans doute pensé de nombreuses fois mais vous êtes restée malgré tout, souvent pour les enfants. Vous ne vouliez pas qu’ils soient privés de leur père et souffrent d’abandon, comme vous-même.

Ce père, votre compagnon, a réussi à vous vider littéralement de toutes vos qualités, de votre substance vitale et de votre personnalité. Vous ressentez honte et culpabilité et c’est normal. « Ce sont les conséquences normales d’une situation anormale. »

Pour vous reconnecter à vous-même et activer votre instinct de survie au milieu de toutes les souffrances que vous subissez, vous devez consulter. Vous devez absolument sortir de votre isolement pour être soutenue, vous préparer à la rupture et vous reconstruire, en apprenant à mieux vous connaître, en particulier connaître vos blessures ou traumatismes d’enfant, à l’origine de votre statut de victime. Vous devez comprendre ce qui s’est joué pour vous faire tomber dans un tel piège.

qui choisir conseillere conjugale ou psy

Attendez d’être plus forte et d’avoir commencé à être accompagnée avant de vous séparer. Ne consultez pas en couple car votre partenaire reprendrait l’avantage et le pouvoir sur vous, vous privant de l’aide attendue. Le fait de consulter va vous préparer et vous protéger. Soyez vigilante et sachez que l’annonce de la rupture peut vous mettre en danger, votre agresseur peut aller jusqu’à la violence physique ou sexuelle. Parfois, c’est d’ailleurs cet « électrochoc » qui donne le courage de porter plainte et de sortir du silence.

Appelez le 3919. Cherchez le Centre de Planification le plus proche, choisissez une conseillère conjugale, un thérapeute ou un médecin. Vous avez besoin d’une personne ressource, d’un professionnel, qui saura vous écouter, vous croire, vous comprendre et vous aider.

Avec elle vous restaurerez toute la confiance que vous avez perdue et développerez votre estime de vous-même. Elle vous aidera à penser de nouveau, à prendre des décisions, à mettre des mots sur ce que vous vivez, à décrypter les mécanismes de la violence et à couper les fils de l’assujettissement. Avec elle vous reprendrez conscience et espoir pour pouvoir ensuite vous affirmer et passer à l’acte, rompre et entreprendre des démarches dans ce sens en vous protégeant de la Loi et en faisant valoir vos droits. Elle renforcera aussi votre rôle éducatif de mère et de parent et vous encouragera car elle sait que c’est possible d’en sortir, même si cela prend du temps.

L’enjeu est de vous faire de nouveau confiance en vous appuyant sur vos ressources personnelles et vos qualités.

« Commençons par nous aimer nous-même sans jamais nous perdre de vue. »

Avec elle vous serez soutenue pour libérer votre colère et entamer le combat de la séparation car ce processus, s’il est libérateur, se fera dans la douleur et la culpabilité, car les pervers narcissiques se posent alors en victimes abandonnées et lésées. Ils n’hésiteront pas à devenir des procéduriers tenaces et vicieux pour garder un lien et la main sur la victime avec violence.

« Face à un pervers, on ne gagne jamais. Tout au plus peut-on apprendre quelque chose sur soi-même. » MF HIRIGOYEN

 

 

Subir de la violence verbale et psychologique dans le couple est destructeur. On peut parler de meurtre psychique qui se met en place progressivement sur des années en suivant un processus en trois phases, qui part de la séduction pour préparer ensuite à l’emprise puis aboutir à la destruction psychique. Pour cela, il faut deux profils particuliers de personnes au départ, une personne qui donne en permanence et de façon disproportionnée : la victime, et une personne qui prend de façon disproportionnée en considérant l’autre comme un objet et en l’assujettissant de façon perverse : l’agresseur. On peut alors parler de pervers narcissique et de codépendance affective.

Pour sortir de ce piège, la victime n’aura pas d’autre choix que de trouver le courage de se séparer en trouvant le soutien d’une personne extérieure, professionnelle qui l’aidera à faire le pas et à se reconstruire, en travaillant sur le présent, l’avenir, et surtout le passé, afin qu’elle comprenne qu’il y eu dans l’enfance des blessures et des carences, voire des traumatismes qui ont déclencher ce profil de soumission et qu’il faut les soigner.

N’hésitez pas à me contacter.

Pour aller plus loin :

« Le harcèlement moral » Marie-France HIRIGOYEN, Pocket, 2006

« Vaincre la codépendance » Melody BEATTIE, Pocket, 2005

Site du docteur Muriel SALMONA

 

 

 

 

 

 

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